Juliette | Une adorable Capulet <3

La nuit était sombre ce soir-là, d’épais nuages cachés les nuages. Les couloirs de la villa des Capulet étaient sombres comme le cœur des imbéciles qui faisaient leur loi dans la belle ville de Vérone. Son père faisait malheureusement de ces imbéciles, pourtant cela ne l’empêchait pas de l’aimer plus que tout. Il était jusqu’à ce jour, le seul homme de sa vie, le seul qui comptait pour elle. Les autres, elle en avait que faire, certains lui faisaient même peur. Bien entendu s’étaient des hommes de la famille des Montaigu. Ils la terrifiaient, elle avait peur qu’un jour ils leurs viennent dans l’idée de tuer son père. Oh, ils n’oseraient pas aller jusqu’en dans la villa, elle le savait très bien, le roi ne le permettrait pas. Déjà qu’il supportait à peine les combats dans les rues. Combat auquel son père n’était pas sensé participer, normalement… Parfois il disparaissait dans la rue, cela l’inquiète. Néanmoins, elle ne cherche pas à savoir plus, lorsqu’on lui ordonne de rester à la villa, elle le fait. Malheureusement on lui ordonne cela trop souvent. Elle, elle voudrait courir dans les rues, s’amuser, rire au éclat, sentir le vent jouer avec ses cheveux blonds. Elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas suivre son père. Maigre consolation, sa mère interdit formellement à son mari de combattre. Pourquoi n’oblige-t-elle pas non plus son cher cousin à cesser de se battre ? Son pauvre petit cœur tremble de terreur à chaque fois qu’elle le voit dehors. Un jour il aura un mort et alors cela sera la fin de Vérone. Qu’il était difficile d’avoir size ans ! Les gens vous regardent de haut et vous méprise. C’est pour cela qu’elle reste silencieuse et réservée en public, on la laisse tranquille. Elle les loin des médisances et peut ainsi réfléchir et rêver tout à son aise. Rêverie qu’elle aime tellement raconter à sa tendre nourrice ou encore à sa sœur de lait, Flavie. Cela les fait rire, parfois elles se moquent d’elle gentiment, elle aime être avec elles, elle peut-être au naturel. Pas comme avec sa mère. Cela l’attriste, mais elle n’arrive pas à être plus ouverte et à se confié. Pourtant sa mère est très jeune, elle on presque le même âge, mais non, rien n’y fait… Le pressentiment qu’elle possède de grands projets projet pour elle, des projets qui risquaient de ne pas lui plaire plané à chaque fois qu’elle la voyait. Cela avait été toujours ainsi. Cela est certainement pour cette raison qu’elle était beaucoup plus proche de son père…

Nourice – « Juliette, rassure moi, tu ne penses pas une nouvelle fois à ton plan extravagant ? »
Juliette – « Non, ne t’inquiète pas. Je laissais simplement mes pensées dérivées. »
Nourice – « Un nouvel amoureux ? »

Le reflet d’une jeune fille blonde sourie amusé. Elle avait de longs cheveux blonds qui encadraient un visage affinés par les années. Cette conversation, Juliet l’avait déjà eut il y a quelques années au même moment de la nuit. Ses cheveux étaient beaucoup plus court, coupés à la garçonne à cause d’un malheureux accident, la faute des Montaigu murmure-t-on, elle refuse d’y croire. Ici, dès qu’il y avait un problème, cela était la faute des Montaigu. A tel point que cela devenait risible, Juliette refusait de suivre cette mode. C’était pour cela qu’elle avait décidé de s’introduire incognito chez les Montaigu ! Elle avait l’intention de se faire passer pour une servante et pouvoir ainsi découvrir qui était véritablement cette étrange famille. Ils lui faisaient peur certes, néanmoins il fallait combattre ses croquemitaines. Malheureusement, elle avait la mauvaise habitude de dire tous ce qui lui passait par la tête en privé ou bien quand on ne savait pas qui elle était. Cela lui avait causé de nombreux problème, notamment celui de devoir réfléchir à la façon d’endormir la confiance de sa chère nourrice. Cela l’attristait de le blesser, mais son besoin de connaissance et d’aventure était plus fort que tout. Et puis, elle trouverait une excuse par la suite, du moins elle l’espérait…

Juliette – « Ne te moque pas nourice ! L’amour est la seule chose qui compte dan la vie. »
Nourrice – « Cesse tes illusions, je t’en pris et dis moi plutôt de ce que tu penses de Paris. »
Juliette – « Paris ? Pourquoi donc ? »
Nourrice – « Des rumeurs disent qu’il a un grand intérêt pour toi ! »
Juliette – « Je ne crois pas aux rumeurs ! »

Juliette c’était levée agacée, elle regretter trop tôt de s’être montrer aussi désobligeante, méprisante avec sa nourrice, mais là elle allait trop loin ! De toute sa hauteur, elle regarda de ses yeux gris perle froidement la femme qu’elle considérait comme sa véritable mère, puis tourna les talons, ses cheveux blonds la suivant comme la trainée d’une mariée. Elle ne possédait pas d’habitude particulière à leur sujet, attachés, lâchés… Quelle différence ? La seule chose qui comptait était qu’ils soient bien coiffés, entretenu. Ils étaient bien le reflet du reste de son apparence. Il fallait l’avouer, elle se montrait parfois un peu vaniteuse aussi sujet de son apparence. Aimant être belle et portant de belle robe. Après, il lui arrivait de sacrifier ses belles robes dans des escapades aventureuses dont nul n’avaient connaissances à pars quelques confidents dans le secret. Cela avait commencé très tôt, lorsqu’elle allait se cacher dans les cuisines pour s’asseoir sur les genoux des cuisinières et apporter son aide à la préparation du repas. Cela continué par des escapades dans les jardins, puis la ville… elle n’était jamais allée jusqu’au domaine des Montaigu, néanmoins l’idée lui plaisait de plus en plus.

Elle aimait l’aventure, comme elle aimait les bals, seul là-bas elle pouvait s’amuser librement et passer inaperçu dans la masse. Oui, passer inaperçue, elle aimait tant ça ! De toute évidence, cela n’avait pas fonctionné lors du dernier bal où elle avait été remarquée par Paris selon les rumeurs. En réalité, si la jeune femme d’habitude si calme s’était énervée s’était parce qu’elle était inquiète. Il ne fallait pas lui en vouloir, l’inquiétude et la peur lui faisait dire des choses qu’elle ne dirait jamais en tant normal. Cette fois-ci, elle était inquiète, inquiète que les rumeurs parviennent aux oreilles de ses parents, si cela n’était pas déjà fait et que l’idée de mariage leur vienne à l’esprit. Sa mère avait son âge lorsqu’elle était enceinte ! Juliette ne pouvait concevoir que cela lui arrive. Elle souhaitait de tout cœur se marier par amour et quand le moment sera venu, pas maintenant, cela était beaucoup trop tôt…